Enrique Ramírez
Êtres/lieux | Jardins migratoires
Né au Chili en 1979 sous la dictature de Pinochet, Enrique Ramírez évoque dans son travail les corps de personnes disparues, tuées par le régime de l’époque et souvent jetées à la mer. En l’absence de tombes et de sépultures pour pleurer ces vies enlevées dans la terreur, la mer devient un lieu de mémoire et de deuil. L’exposition présentée à la Galerie de l’UQAM présentait le regard sensible que porte Enrique Ramírez sur certains enjeux biopolitiques liés aux évènements survenus lors de la dictature de Pinochet et aux politiques migratoires actuelles, vus à travers le prisme de la mer et de la disparition. L’exposition faisait également référence aux politiques et enjeux migratoires actuels, alors que la mer se transforme en une sorte de limbes où les droits civiques sont réduits à néant.
Louise Déry sur le concept d’image manquante ainsi que de Nelly Richard, théoricienne culturelle chilienne et spécialiste de l’art contemporain pendant et après le régime dictatorial de Pinochet.
Enrique Ramírez