Premières planches

Se faufilant dans les méandres de la communauté artistique québécoise des années 1950 et 1960, en passant par les salles de diffusion jusqu’aux ateliers ou appartements d’artistes, le photographe montréalais John Max (1936-2011) a capté des images qui témoignent autant de personnages mythiques que de figures oubliées de ce temps. Au cours de ses recherches dans les archives de Max, l’historien de l’art Michel Hardy-Vallée y a vu apparaître une histoire de la vie artistique en pleine modernisation au Québec, qu’il a souhaité raconter par une sélection inédite des toutes premières planches contact et négatifs du photographe.

En introduction à cette série de photographies, l’auteur propose un récit de ses recherches qui l’ont mené tantôt à la recherche de l’identité de certains visages, tantôt à une réflexion sur ce qui nous lie plus intimement à ces photographies. Un poème de l’écrivaine et cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette vient à son tour poser un regard à la fois personnel et actuel sur ce corpus qui témoigne d’une certaine appartenance à la culture.